Les étrennes # Histoire
Origines des étrennes
L'usage des étrennes remonte à l'Antiquité. A l’origine, les Romains offraient des figues,
des dattes et du miel à leurs amis et à leurs proches.
Par la suite, ils s’offraient en début d’année des cadeaux plus importants, comme des objets de valeur ou des pièces
de monnaie, en même temps qu’ils échangeaient des vœux de bonheur et de prospérité.
Sous l’Empire, le peuple allait souhaiter une bonne année à l'empereur et chacun lui apportait un présent
d'argent.
A noter : le mot "étrennes" viendrait du nom de la déesse Strenia ou Strena. Sous les premiers rois de Rome, au VIIIe siècle avant JC, des rameaux
verts provenant d'un bois consacré à cette déesse étaient offerts aux magistrats en signe de bon augure au commencement de la nouvelle année.
Evolution des traditions
Les étrennes, bien que condamnées par les Pères de l'Église en tant que pratique païenne, se sont perpétuées au
fil des siècles.
Il faut également noter que cette tradition s’est conservée malgré les évolutions du calendrier. Ainsi l'année commençait le 1er mars sous les Mérovingiens, à Noël sous Charlemagne et le jour de
Pâques sous les Capétiens. C'est le roi Charles IX qui fixa le début de l’année à la date du 1er janvier en 1564.
Dès lors, cet usage prit une importance considérable et, malgré le décret du 29 novembre 1789, l'Assemblée nationale constituante ne réussit pas à supprimer les étrennes reçues par les agents de
l'Etat.
Les étrennes aujourd'hui
Depuis la fin du XIXe siècle, la coutume d'offrir des cadeaux le 1er janvier a disparu au profit de
Noël.
Si les enfants n'étrennent plus beaucoup, certaines corporations (facteurs, concierges, pompiers et éboueurs) continuent de présenter leurs vœux et de recevoir des étrennes.
Personnellement je ne donne plus d'étrennes, excepté les pompiers qui sont pour la plupart bénévoles. Vous allez dire que je suis avare mais je trouve que les facteurs, concierges… sont payés pour leur travail. Un simple employé ne reçoit pas d'étrennes, alors !!!
Exemple : C'est comme chez le coiffeur, vous voyez souvent des tirelires sur le comptoir. Je paie très onéreusement mon coiffeur… j'appelle cela du raquette.